Partie intégrante de l’économie française, l’industrie se veut, dans le langage courant, synonyme de machines, de production en série et de fragmentation de travail. Elle englobe les activités économiques dédiées à la conception, à la fabrication et à la vente de biens matériels et ce dans des domaines très divers tels que l’automobile, l’aéronautique, l’électronique, la construction, le ferroviaire, le naval… Mécanisation, utilisation d’énergies fossiles, nouvelles technologies sont l’essence même de l’industrie. Pourtant, elle a longtemps souffert d’une mauvaise image. Mais si l’on y regarde de plus près, elle est, à la fois, productrice de valeurs, permettant l’exportation de biens et le rééquilibrage de la balance commerciale française, source d’innovation et génératrice d’emplois, le plus souvent qualifiés et locaux.
La crise sanitaire ou le contrecoup de la délocalisation.
Le coût extrêmement bas de la main d’œuvre dans certains pays asiatiques n’a cessé de séduire les industriels en mal de délocalisation. En effet, de nombreuses entreprises délocalisent leurs productions vers des pays dits « ateliers » (Asie du sud-Est, Maghreb, Europe de l’Est…) ou font appel à de la sous-traitance. Un choix parfois inévitable face à une concurrence étrangère poussant les entreprises à rester compétitives. Ce qui a rendu l’industrie française on ne peut plus fragile. Une fragilité que la pandémie a de nouveau mis à jour. En effet, les processus de production et les risques de pénuries notamment des produits sanitaires ont été mis en lumière du fait de cette délocalisation. Tout comme les risques de catastrophes climatiques voire géopolitiques pouvant influer sur les flux logistiques mondialisés.
La crise sanitaire, une crise inégalée à ce jour et non résolue, a montré la fragilité des économies mondiales vis-à-vis de la Chine, notamment, en matière de chaîne d’approvisionnement logistique ou Supply Chain dans un contexte incertain et généralisé. Les nombreux problèmes notamment liés à l’offre et la demande (délais de livraison, état des stocks…) incitent, donc, les entreprises françaises et le gouvernement à réfléchir à une nouvelle stratégie de gestion de crise, et ce, de manière durable.
Le plan de relance économique ou le fer de lance du gouvernement.
Il y a une dizaine d’années, retrouver une souveraineté française, idée qui émergea suite aux tensions commerciales entre la Chine et les Etats-Unis, devenait une nécessité. En 2015, des subventions (Crédit Impôt Recherche, Programme d’investissements Avenir…) et des incitations fiscales étaient mises en place. Mais depuis le début de la crise sanitaire, faire revenir l’industrie sur le territoire national est devenu une priorité du gouvernement.
Selon l’État, la France doit produire davantage… mais sur le sol national. L’une des prérogatives du gouvernement est, donc, de faire de l’industrie, un pilier de la relance économique . Pour ce faire, en 2020 et 2021, des moyens exceptionnels pour le soutien à l’investissement et la modernisation de l’industrie ont été mobilisés, un projet qui se poursuivra en 2022. Un plan de relance doté de 35 Milliards d’euros complété par 1 milliard d’euros d’aides directes en vue de soutenir les projets industriels ambitieux a été mis en place afin de soutenir l’activité et la compétitivité des industries tout en réduisant la pression fiscale. Face à une concurrence de plus en plus accrue, les industriels doivent également relever plusieurs défis dont celui de la transformation numérique et de la transition énergétique. Les domaines industriels concernés sont entre autres, l’automobile, l’aéronautique, le ferroviaire… Située au carrefour de l’Europe, disposant d’infrastructures de qualité mais aussi d’un potentiel énorme en terme d’innovation, la France dispose d’atouts important en vue d’une réindustrialisation.
Le Made In France… le nouvel étendard de l’industrie française !
Pour de nombreux français, l’appellation Made In France revêt une signification particulière :
• Participation au maintien de l’emploi en France
• Soutien des entreprises françaises
• Préservation des savoir-faire nationaux
• Réalisation d’un acte utile
De nombreuses entreprises font valoir leur « ancrage » national comme un atout commercial voire une contribution à l’économie française. Produire et acheter français est, aujourd’hui, la « clé » du nouvel équilibre économique et industriel français. Par ailleurs, la pandémie a accéléré l’enjeu du Made In France. Les français veulent soutenir la production industrielle française car le local est aujourd’hui, synonyme de qualité. Le Made In France a un rôle à jouer dans le rayonnement de l’industrie française. Ainsi, 100 milliards d’euros du Plan Relance ont été alloués à la relocalisation, dont 680 millions aux projets de relocalisation d’entreprises françaises. Qui plus est, l’innovation et la R&D (Recherche & Développement) restent des atouts importants de l’attractivité française, et ce, vis-à-vis des autres pays européens. L’innovation Made In France ne cesse d’augmenter en vue d’une industrie du futur.
Eco Phare Consulting apporte un plus à l’industrie française en privilégiant les infrastructures locales et nationales tout en faisant bénéficier les entreprises de ses services et de son expertise dans le domaine du numérique. Qui plus est, la transition énergétique reste une priorité chez Eco Phare Consulting. Notre société participe, ainsi, à l’effort de réindustrialisation, en France.
